Poème cubique
Aux angles de mes vers, une larme
dessine la guerre, sans frontières
je te sers mes mots en guise d'arme
fatale aux impuissantes prières
une perle nacrée roule ronde
sur ma joue, tes yeux fermés à jamais
les dés du hasard sont une fronde
les dés du hasard en guise de paix
ces carrés parfaits aux billes rondes
comptent les jours à rebours ajoutent
l'as désespoir à l'encre du monde
et bille noire aux cubes des routes
sur leurs pages blanches toutes pliées
parfaitement des discours sans allées
que mon poème divin soit ailé
au dessin d'une larme.
Mon cœur a cessé de battre aux iris de tes larmes
O n coe u r a c e s s é
m a ux d e
b a t t r e i r i s
d
e
t
e
s
l
a
r
m
e
s
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