Eeeeh, c’est le 4 octobre que
Volna est sorti en librairie !!!
À ce sujet, j’ai deux choses à vous dire.
La première, c'est que je suis en résidence d’auteur à environ cinquante
bornes du plus proche marchand de bouquins (mais bon, vu que j’ai pas
le permis, je pourrais aussi bien être en exil sur Pluton, ça changerait
pas grand-chose). Aussi, celles et ceux qui me feront parvenir des
photos de mon livre en place sur les tables ou dans les rayons gagneront
ma gratitude éternelle et la certitude d’avoir réchauffé l’ego fragile d’un écrivain, lequel se
situe, sur l’échelle de la fatuité et du besoin d’attention, quelque
part entre le chat d’appartement et Fabrice Lucchini.Ensuite je voudrais revenir sur le fait que
Volna sorte chez
Mu et pas
Au diable vauvert. Il ne s’agit pas d’un changement d’éditeur, mais plutôt, comme le fait remarquer
Marion Mazauric (la boss du Diable pour ceux qui l’ignoreraient) dans la préface
qu’elle a eu la gentillesse de rédiger pour introduire le roman, d’une
extension du territoire de Mertvecgorod.
Au départ mon idée était celle-ci : trois cycles, trois auteurs (Siébert + deux hétéronymes),
trois éditeurs. La lente conquête du secteur du livre. Finalement, le
secteur ayant opposé une résistance imprévue, ce seront deux éditeurs et
une seule signature, sans hétéronymes.
Et donc, désormais, les publications vont se poursuivre en alternant le cycle des
Chroniques (
Images de la fin du monde,
Feminicid, etc.), celui d’
Un demi-siècle de merde (
Valentina et ses suites) et celui d’
Après le black-out (
Volna et ses suites) – chaque bouquin étant bien sûr indépendant des autres
et l’ensemble pouvant se lire, je me répète mais c’est important, dans
l’ordre qu’on veut.
Les deux premiers cycles sont publiés par le Diable, le troisième par Mu. Avec, quand l’occasion
se présente, de temps à autres, des hors-série chez des éditeurs
copains, comme ça a été le cas pour
Vive le feu et
Hram, sortis cette année chez
Zone 52 et
Gore des Alpes.
J’en profite aussi pour dire combien c’est rare, et jouissif, et émouvant, de travailler avec
deux éditeurs qui comprennent où je veux en venir et me font assez
confiance pour me suivre dans mon délire – et pas me suivre en
renâclant, hein, genre « l’autre con nous fait encore un caprice, pas le
choix », non, non : ils y vont avec autant d’enthousiasme que moi –
avec assez d’enthousiasme, en fait, pour que les jours où j’ai pas le
moral, l’idée qu’ils sont derrière moi et attendent mes pages suffit à
me remettre en train. Je n’ai jamais tellement cru à l’idée du polyamour
dans la vie réelle, mais il semblerait bien que dans l’édition
indépendante un tel truc soit possible.Alors, pour conclure, je fais de bien grandes bisouilles à
Marion Mazauric et
Davy Athuil, les principaux artisans de ce magnifique chaos organisé, et vous souhaite une bonne lecture de mon dernier livre.
Bon, mais j'avais parlé de cadeaux zé de gadget.
Les cadeaux, c'est bien simple : la formidable
Stéphanie Soloeil s'est fendue d'un dessin et les formidables
Hélène Goffart,
Catherine Fagnot,
Pascal Dandois,
Claire Von Corda et
Gromovar Wolfenheir se sont pour leur part fendus d'un texte inédits, mesdames et messieurs !
Et je vous invite à découvrir toutes ces merveilles en cliquant ici :
https://mertvecgorod.wixsite.com/mertvecgorod/contributions
Quant au gadget, le voilà !
(et je signale à tous les manchettiens qui lisent cette newsletter
qu'une fine allusion à l'auteur se cache dans cette galéjade)