MES MOTS DE PLUME

MES MOTS DE PLUME


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DES PAS PLURIELS

Aux pas !

Aux pas !
Aux pas !
Aux pas !

Camarades aux pas !

Pour être de vrais petits bourgeois
Faut-il rire des gens sans joie ?

Faut-il crucifier à mort l'ouvrier
Et, faire du paysan un prisonnier ?

Faut-il se tenir très loin de la foule
Et, d'un air toiser les va-nu-pieds?

Aux pas !

Aux pas !
Aux pas !
Aux pas !

Camarades aux pas !

Liberté
Egalité
Fraternité

Aux pas !

Aux pas !
Aux pas !
Aux pas !
Pour la dignité
Des sans repas !

Mes X 2007

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POUR LA BELLE PALETTE D'EMA

Ce n'est pas vraiment
Une note de piano
Ni des ailes de l'oiseau
Qu'il faut à l'indolence
Elle a trop de peines dissimulées
Sous les larmes de l'eau froide
Et le mirage des fausses teintes...

Panseur de maux sans couleur
Pêcheur de mots dans le bleu
Arbre titille la beauté verte
Trouve les couleurs chromatiques
Et quelques grains de sel rose
Ajoute le vrai au ton insipide de l'heure
Donne à la lune blonde et scrupuleuse
L'appétit de vivre le bonheur sidéral
Des nuits en rut d'étoiles rouges...

C'est alors qu'ils seront vraiment beaux
Les chants joyeux des sirènes
Le souffle tiède du temps parfumé
Et l'impression franche des voiliers
Pour toute l'éternité du regard bleu...


Mes X 2007

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A Bobby

Le large? pour une mer possible
J'ai?
L'eau, une larme de roseau,
Une goutte d'orient, de pourpre sous la faux,
Pour un champ de coquelicots
Qui glisse sous la lampe d'un trait lumineux
Jusqu'au souffle de la cendre,
Marée qui se jette dans l'encre de la terre
Pour une rosée au fond de l'univers.

Barque qui plonge dans le flot
Etoile qui répète son reflet d'échos,
Un souffle pénètre mes sens
Je ne suis qu'un vent devant le miroir,
Je tombe mes chants
Mes sources de siennes
Mes bleus permanents.

Elie-Marie


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Très beau poème chère Elie-Marie !


Mes X 2007

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LE FUNAMBULE

Son habit de chair momifié
Soigneusement dans le lit
Se couche en croix

L'âme aux bras du rêve
Silence, il se promène en lui
Entre étoiles et planètes
Et entre trous noirs et quasars.

Aux humains il laisse les maux
Le poids des heures
La patience du temps
Et le sourire de la tombe

Funambule,
Somnambule,
Caressant son éternité dans l'éternité,
Il oublie en nous pour toujours
Le chemin merveilleux du retour !

Mes X 2007



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